Pour l’obtention définitive du permis de conduire, le candidat doit impérativement passer par deux examens : l’examen théorique et l’examen pratique. C’est uniquement après avoir réussi au premier que le postulant pourra prétendre au deuxième, ce qui veut dire que l’examen théorique n’est pas à prendre à la légère. Cet examen permet aux examinateurs de savoir le niveau de connaissance du candidat concernant le code de la route ainsi que les diverses règles de sécurité relative à la conduite.
L’examen théorique, une condition sine qua non
Peu importe le type d’engin pour lequel on souhaite obtenir un permis de conduire (motocyclette, voiture, poids lourds ou encore engins agricoles ou industriels), il faut obligatoirement réussir l’examen théorique. Les connaissances acquises tout au long de la formation en auto-école doivent servir à se préparer pour la fameuse date d’examen. C’est durant ces formations-là qu’est prodigué tout ce qu’il y a à savoir sur le code de la route en général, l’arrêt, le stationnement ou encore la signification des différents panneaux de signalisation et des marquages au sol.
Penser à faire une demande d’inscription à l’examen théorique
Pour pouvoir passer l’examen théorique, le candidat doit remplir un bulletin d’inscription. Il lui faudra aussi emmagasiner au minimum 6 heures de cours théoriques s’il est un candidat issu d’une auto-école. Un détail très important : le postulant à un permis moto doit être âgé d’au moins 15 ans et 9 mois et celui qui veut obtenir un permis voiture d’au moins 17 ans. Il est aussi à noter que le candidat pourra refaire cet examen autant de fois qu’il le souhaite, jusqu’à ce qu’il l’obtienne (avec au minimum un jour de décalage entre chaque séance). Une fois ce diplôme en poche, le candidat aura devant lui trois ans pour passer l’examen pratique, sinon, il sera encore obligé de refaire le test théorique.
Le jour de l’examen, le candidat devra se présenter au rendez-vous fixé au préalable, muni d’une pièce d’identité originale (carte d’identité nationale, passeport ou livret de séjour) et de la convocation pour l’épreuve.
Comment se déroule l’examen proprement dit ?
Dans la généralité des cas, durant l’examen théorique, le candidat aura à répondre à 40 questions (30 pour les motocyclettes et 50 pour les permis A, *B, A1 et B1) et la note minimale à obtenir est de 28 bonnes réponses pour les permis F et G, 35 pour les A, *B, A1 et B1, 21 (/30) pour les M (cyclomoteurs), 27 (/30) pour les C1, D1 et TPP, 36 (/40) pour les C, D et OACP. Si le candidat échoue, il pourra bien sûr repasser le test, mais celui-ci lui sera facturé.
Une fois dans la salle d’examen, le candidat est d’abord soumis à un examen audiovisuel. On lui expose sur un ordinateur une situation de trafic routier. On lui pose alors vocalement une question et, par le même procédé, on lui propose trois réponses. Il doit alors donner la bonne réponse dans un délai de 15 secondes.
Quelques recommandations pour les candidats titulaires d’un permis de conduire provisoire
Pour pouvoir parfaire sa conduite, un candidat a besoin de se familiariser avec le véhicule et de le conduire de temps en temps, à titre d’entrainement. Cela dit, il ne peut le faire qu’une fois en possession d’un permis de conduire provisoire. De par sa nature, ce permis n’est donc pas définitif et a une date de péremption. Le candidat doit faire très attention à cette date et ne pas conduire de voiture au-delà, sous peine de ne plus être éligible à l’examen théorique et, ipso facto, à l’examen pratique. Des retombées encore plus graves peuvent l’attendre si jamais il est impliqué dans un accident de la route. À noter que sur ce permis de conduire provisoire sera inscrite l’attestation de réussite à l’examen théorique.
Bref, pour réussir de façon sûre à l’examen théorique, non seulement il faut s’assurer de détenir le plus de connaissance possible afin d’obtenir les meilleures notes, mais il faut aussi être bien préparé mentalement pour affronter cette épreuve dans les conditions les plus optimales. De cette réussite dépend celle des autres épreuves à venir, aussi il ne faut pas en sous-estimer l’importance.
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